Un radar sonore en test
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Stress, troubles du sommeil, effets négatifs sur le système cardiovasculaire et sur le métabolisme… La pollution sonore, particulièrement le bruit généré par les transports routiers, représente un enjeu majeur de santé publique. Un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement publié en 2020 indique qu’il touche 20% de la population européenne. De plus, les nuisances sonores affectent également la biodiversité, notamment la faune, telles que les chauves-souris, qui utilisent les sons pour se repérer.
Panneau de signalisation
Dès ce mois-ci, les automobilistes qui empruntent l’avenue du 18-Juin-1940 remarqueront d’abord le panneau de signalisation du radar sonore « officiel » (similaires à ceux indiquant le radar vitesse) puis l’engin lui-même. Le but : identifier un bruit, en déterminer l’origine et faire remonter les données de manière automatique
Obtenir l’homologation
Les radars sont actuellement expérimentés en situation réelle dans les villes témoins afin d’obtenir l’homologation. Une phase qui doit permettre de déterminer le seuil à partir duquel les automobilistes pourront être verbalisés Dans un premier temps, le seuil de tolérance devrait être relativement haut afin d’obliger les constructeurs automobiles et les conducteurs à baisser les décibels
Si le protocole est validé, les radars anti-bruit pourraient être pérennisés dès le début de l'année 2023 à l’échelle nationale.
Pour faire prendre conscience aux conducteurs de véhicule du bruit qu’ils émettent, un autre dispositif (cette fois à l’initiative communale), va être mis en place aux abords de l’écoquartier de l'Arsenal. Il s'agit d'un capteur sonore « pédagogique » (moins sophistiqué que les modèles de l’expérimentation officielle) qui indiquera tout de suite aux chauffeurs s'ils dépassent les 90 décibels.