Transition énergétique : Rueil-Malmaison engagée pour l'avenir

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De nombreuses actions de la Ville permettent de limiter les consommations énergétiques et d'effectuer des économies. Elles découlent de l'application de l'Agenda 21, un des premiers d'Île-de-France, que le Maire Patrick Ollier a fait voter en 2007.

La Ville, au travers de la mise en œuvre de l’Agenda 21, vise à limiter ses consommations énergétiques et à développer des énergies renouvelables. A la clef, des économies !

Optimisation énergétique des bâtiments

Le patrimoine bâti de Rueil-Malmaison représente 220 sites : 406 bâtiments dont le bilan carbone a été réalisé dans le cadre de la mise en place du plan Climat. Afin de réduire son impact, la Ville agit sur trois volets : l’investissement dans des travaux neufs ou de rénovation, la gestion des bâtiments et la sensibilisation des occupants.

Ainsi, depuis 2013 et la saison 2 de l’Agenda 21, la consommation d’énergie dans les bâtiments municipaux a été réduite de 17%. Des résultats prenant en compte deux contrats de performance énergétique signés avec l’entreprise Schneider pour la Médiathèque et l’école Claude Monet. Un résultat qui s’améliorera davantage avec un programme de changement des 17 chaudières les plus consommatrices courant 2019.

Depuis 2017, la Ville mène par ailleurs une expérimentation sur la maîtrise des consommations de l’école de la Malmaison (objectif 20% d’économie d’énergie) grâce au déploiement de thermomètres communiquants dans chaque classe, supervisée par un logiciel d’intelligence artificielle qui permet une anticipation sur la commande des chaudières. Une étude est en cours pour envisager le déploiement sur d’autres écoles de la Ville.

Optimisation de l’éclairage public : 3,8 millions d’euros d’économie prévus sur 10 ans

L’optimisation de l’éclairage public, engagé depuis de nombreuses années, participe à la réduction d’émission des gaz à effet de serre en réduisant la consommation globale d’électricité de la Ville de 30 000 kWh en 2018 et de 16,5% depuis 2014.

La rénovation a commencé en 2017 grâce aux subventions dans le cadre de l’appel à projet national « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV) dont la Ville est lauréate. La subvention, représentant une enveloppe d’1,1 million d’euros, a été dédiée au remplacement de plus de 4 000 lanternes par des LEDs.

Les puissances d’éclairage sur la chaussée ont également été baissées et les luminaires existants ont été équipés de lampes cosmowhite, plus efficaces et moins consommatrices. Enfin des détecteurs de présence ont été installés, tout comme des platines électroniques permettant une baisse de puissance la nuit.

40 tonnes de CO2 évitées grâce à la production d’énergie solaire

729 panneaux photovoltaïques seront installés au cours de l’année 2019 sur quatre bâtiments municipaux, permettant d’effectuer une économie de 40 tonnes de CO2 et une production en énergies renouvelables estimée à 186 000 kWh/an.

A ces économies s’ajouteront celles de la production d’énergie renouvelable des panneaux photovoltaïques qui pourraient être installés grâce à un financement citoyen sur le toit du conservatoire de musique. En effet cette toiture sera mise à disposition d’une société dont le capital sera ouvert à chaque Rueillois qui voudra investir pour la réussite de ce projet.

Enfin, la Ville incite les Rueillois à s’engager eux aussi dans la transition énergétique avec la mise à disposition d’un « cadastre solaire » permettant de visualiser le toit de sa maison et de calculer le coût et le retour sur investissement de la pose de panneaux photovoltaïque. Les Rueillois peuvent également consulter l’agence locale de l’Énergie et du climat (ALEC) du territoire POLD, crée en 2018 sous l’impulsion du service Développement durable de la Ville pour les conseiller dans leurs démarches.

Par ailleurs, la Ville réalise dans les écoles Buissonnets et Claude Monet ainsi qu’au centre de loisirs Gallicourts, un travail expérimental sur la récupération des matières organiques tels que les déchets alimentaires, pour faire du bio gaz. Deux autres écoles seront bientôt concernées.

Études de géothermie à l’Arsenal

60 % d’énergies renouvelables pour l’écoquartier : c’est l’ambition que se fixe la Ville pour limiter sa consommation énergétique, notamment en ce qui concerne le chauffage des bâtiments.

La Ville a lancé une étude pour développer le réseau de chaleur de l’Arsenal avec de la géothermie profonde. Il s’agit d’une énergie propre, inépuisable et avec un prix de production stable. Cette solution s’inscrit dans les objectifs du Schéma régional climat-air-énergie et de l’agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

La mise en œuvre d’un tel projet nécessite au préalable une phase d’études et d’investigations sur le plan technique, économico-financier et juridique. C’est seulement à l’issue de cette phase qu’il sera possible de s’assurer de la faisabilité du projet. En effet, la géothermie profonde fore à 1 800 mètres pour exploiter la chaleur de l’eau à 55-60 °C, afin d’alimenter le réseau de chaleur.

Pour être rentable, la géothermie nécessite d’équiper un grand nombre d’utilisateurs, équivalent à 13 000 logements.

En attendant les résultats de cette étude, les premiers bâtiments livrés de l’écoquartier seront alimentés par des chaudières à gaz, indispensables à termes dans le couplage d’énergie qui sera retenu.

L’agenda 21 Saison 2 de 2013, c’est 129 actions menées à Rueil-Malmaison dont 71% sont finalisées ou en cours de réalisation autour de 5 axes stratégiques :
- améliorer le cadre de vie de ses habitants
- favoriser l’action solidaire et culturelle sur son territoire
- s’engager contre le changement climatique
- préserver sa biodiversité et ses ressources naturelles
- sensibiliser tous les acteurs au Développement Durable
La transition énergétique s’inscrit dans le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) de la Ville.

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