Rueil hier et aujourd'hui

Du au

Du 18 octobre 2023 au 27 janvier 2024, découvrez Rueil-Malmaison comme vous ne l'avez jamais vue grâce à l'exposition Rueil hier et aujourd'hui au musée d'histoire locale.

Le musée d’Histoire locale présente une nouvelle exposition de cartes postales anciennes et photos récentes qui permet d’évaluer les changements intervenus dans la ville depuis la fin du XIXe siècle.

Rueil-Malmaison est la commune la plus étendue des Hauts-de-Seine et la cinquième en termes de population, avec ses 78 317 habitants en 2019, alors qu’elle en comptait 11 000 en 1900.

Visite guidée et activités spécifiques sur réservation musee-municipal@mairie-rueilmalmaison.fr

Des cultures maraîchères 

Au début du XXe siècle, il s’agit d’une importante bourgade rurale où prédominent la vie et l’économie agricoles, avec des terres cultivées qui couvrent 55% du sol de la commune alors que les surfaces urbanisées représentent seulement 11%. Les cultures sont principalement maraîchères, fruitières dont les produits sont acheminés tous les jours vers les halles de Paris. Après le maraîchage, c’est l’horticulture qui prend le pas pour fournir au jardinier amateur les fleurs pour son jardinet et son balcon. Victimes de la pression immobilière, tous ces terrains sont rapidement achetés par des promoteurs pour être lotis.

Cent-quinze blanchisseries en 1911, une seule aujourd’hui

L’industrie à Rueil est principalement celle de la blanchisserie qui utilise l’eau des sources venant du bois de Saint-Cucufa et de la colline du Mont-Valérien, pour se retrouver dans le centre-ville. En 1911, on compte cent quinze blanchisseries installées rue du Château, rue Masséna, boulevard Richelieu, rue Jean Édeline, rue Haute. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une seule. Le linge de l’Élysée a été lavé par la blanchisserie Poulard qui a fonctionné rue du Château jusqu’en 2000, à l’emplacement du Monoprix.

Des industries multiples

Des industries se sont aussi installées, notamment pour la fabrication de papier photographique, des pellicules photo, du film pour le cinéma et du papier pour imprimer les cartes postales. La maison Hurtu est alors une fabrique de cycles de machines à coudre et d’automobiles utilisées comme taxi, tandis que l’usine Wood-Milne est une production de graisses et huiles industrielles. Plus tard sont venues les fonderies Thomé-Cromback, la société Bernard Moteurs, l’usine Cuttat qui fabrique des machines-outils, la société Degrémont, la Télémécanique et plus récemment l’Institut français du pétrole aujourd’hui IFP Énergies Nouvelles.

La mise en regard des cartes postales anciennes et des photographies actuelles permet d’apprécier l’évolution et les principaux changements depuis la fin du XIXe siècle. Le centre-ville historique n’a pas beaucoup changé en cinquante ans ; les zones périphériques autrefois cultivées sont maintenant des zones résidentielles ; le secteur tertiaire et le siège des grandes entreprises se sont installés dans la zone autour de la gare et à « Rueil-sur-Seine ».

Rendez-vous au musée d’Histoire locale pour en savoir plus !