Le développement durable s’invite dans les écoles et accueils de loisirs rueillois

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Après les accueils de loisirs Gallicourts et Jean-Moulin, c’est au tour de l’accueil de loisirs Jean de la Fontaine de s’engager dans la démarche d’éco-certification.

Maison à insectes, ateliers de cuisine, collecte de déchets alimentaires, ruche pédagogique… des crèches aux écoles en passant par les accueils de loisirs, les établissements de Rueil-Malmaison sensibilisent les enfants au développement durable. Plusieurs thématiques sont abordées : les déchets, la biodiversité, l’énergie, la communication, le mieux vivre ensemble et la consommation responsable.

Nouveauté en cette rentrée 2019 : les équipes de l’accueil de loisirs La Fontaine se sont également engagées dans la démarche d’éducation à l’environnement expérimentée cette année dans l’accueil de loisirs La Fontaine cette année. Les équipes avaient alors choisi de dénommé leur certification « Oxy-jeunes ».

Gallicourts, le centre de loisirs engagé

Témoignage d’un engagement de longue date en faveur de l’environnement et du développement durable, l’accueil de loisirs des Gallicourts, est devenu le premier EcoAccueil de loisirs de France en 2017. Ce label signifie que le personnel technique, l’équipe d’encadrement et les enfants s’engagent à changer leurs pratiques.

Ainsi, depuis 2017, l’établissement travaille sur les thèmes de la réduction du gaspillage alimentaire, du tri et du recyclage. Les enfants ont ainsi par exemple, rénové des meubles et créé des œuvres à partir de matériaux recyclés. Afin de travailler sur la santé et la qualité de l’air intérieur, le personnel technique a mis en place un protocole d’entretien des locaux à base de produits naturels. En 2018, un espace naturel préservé avec accès limité a été installé, tout comme une prairie fleurie, une maison à insectes, un potager circulaire et un tas de bois pour permettre le développement de la biodiversité.

Cette année, les enfants des Gallicourts découvriront l’univers des abeilles grâce à l’installation d’une ruche pédagogique. Celle-ci permet l’observation de la colonie sans gêne pour les polinisateurs (photos ci-dessous).

Pour compléter son palmarès, le centre a par ailleurs obtenu en 2018 le label « refuge LPO » de la ligue de protection des oiseaux. Les enfants ont ainsi pu construire des refuges à oiseaux et les nourrissent régulièrement dans des conditions idéales à leur préservation.

 

 

Les crèches et écoles mobilisées

Les structures d’accueil et les écoles sont elles aussi engagées au quotidien dans des actions de développement durable. Le label « Écolo-crèche © » obtenu par les Petits Poucets, Cognacq-Jay, Sophie-Rodrigues et les Bons-Raisins, signifie que les établissements s’engagent dans une démarche d’amélioration continue.

Les écoles, quant à elles, travaillent pendant un an sur une ou plusieurs thématiques comme l’alimentation, la biodiversité, la gestion des déchets, la solidarité, la santé ou l’énergie. Les élèves disposeront ainsi de leur année scolaire pour mettre en œuvre un projet pédagogique relatif à la thématique.

Ainsi, pour la troisième année consécutive Robespierre B. a obtenu en juin 2019 le label « Eco-école » pour son travail sur la thématique de l’eau. L’école des Bons-Raisins a, elle, obtenu sa labellisation pour la deuxième fois après 2018 grâce à un projet autour des solidarités. D’autres établissements se sont montrés intéressés, dont l’école de la Malmaison qui a travaillé cette année sur les déchets.

3 questions à Mesdames Bertrand et Laurent, directrice et institutrice de l'école élémentaire Bons Raisins

 

Pourquoi faire la démarche de labellisation ?

Cela permet aux enfants d’être sensibilisés à des thématiques actuelles et d’avoir un engagement à leur niveau sur des problématiques de développement durable. Cela peut constituer une véritable prise de conscience pour eux.
 

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

La difficulté est de faire en sorte que les sujets abordés perdurent : il ne faut pas qu’une thématique en chasse une autre. Les enfants ne doivent pas oublier leurs travaux sur les déchets entrepris l’année dernière parce qu’ils ont travaillé cette année sur les solidarités.
 

Un conseil pour les établissements qui souhaiteraient se lancer ?

Foncez, il n’y a que du positif ! Sur tous les plans, pédagogiques comme humains.