Interview d’Alissa Zoubritski, la pianiste rueilloise qui monte
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Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Je suis en née en Moldavie et j’ai été bercée depuis ma naissance par la musique tant par ma mère que par mon père. Ma mère est pianiste elle-même tandis que mon père est violoniste. Toute mon enfance, j’ai pu écouter avec eux divers styles musicaux en passant par le jazz, la variété, la chanson d’auteur. Finalement, ma sensibilité au classique, je l’ai acquise durant mes études. Nous sommes arrivés en France quand j’avais neuf ans et j’ai pu intégrer le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Paris puis le Conservatoire national supérieur (CNSM) de Lyon et de Paris où j’ai pu faire mes armes dans le répertoire classique. J’ai également pu aller à Londres pour réaliser un master d’accompagnement vocal.
Quelles sont vos influences ?
Si je devais citer quelqu’un d’important dans mon parcours, ce serait Rena Cherechevskaïa, qui officie en tant que professeure de piano pour les solistes et les niveaux supérieurs au CRR de Rueil-Malmaison. Mon passage à l’Opéra de Paris m’a permis d’avoir une véritable appétence pour l’univers lyrique, ce qui rejaillit sur mon jeu. Cela m’a permis de diversifier mes connaissances et d’avoir une double casquette aujourd’hui : musicienne en solo ou en accompagnement lyrique, partout dans le monde, et professeur dans ces deux disciplines
Vous avez sorti un album fin août. Pouvez-vous nous en parler ?
Cet album, c’est mon public qui m’a poussé à le faire. Il s’agit de transcriptions lyriques pour piano à partir de mélodies pour voix et piano de compositeurs romantiques tels que Rachmaninov, Liszt, Schubert ou encore Schuman. Le choix est inspiré des mélodies que j’ai le plus aimé interpréter lors de mes concerts en duo chant-piano. Au sein de cet album, figurent une création, Tic-Tac, de Jean-Baptiste Robin, et deux de mes propres arrangements. Je me suis prise au jeu de l’improvisation en suivant l’exemple des virtuoses romantiques Liszt, Rachmaninov mais aussi tout simplement mon inspiration. On tâtonne, on change, on refait. J’ai envie de refaire un album mais je réfléchis encore au sujet. Ce sera peut-être Mozart.
Quelles sont vos prochaines échéances ?
J’ai réalisé une prestation le 11 octobre prochain au théâtre de la main d’or, dans le 11e arrondissement de Paris. Il y a eu une captation live qui a été retransmise en direct sur YouTube, un/du solo de piano, mais aussi du chant-piano. Pour les Rueillois, je réaliserai le 8 février à l’Auditorium du CRR un concert « Airs bohémiens » qui reprendra de la musique folklorique des pays de l’est.
