Grand froid : Rueil-Malmaison, ville solidaire

Publié le - Mis à jour le

L’hiver, les agents municipaux et les associations sont plus que jamais au service des plus fragiles.

Depuis le 1er novembre 2018 et jusqu’au 31 mars 2019, fin de la trêve hivernale, le centre d’hébergement d’urgence de Rueil-Malmaison, la Boussole, met à disposition 10 lits, pour assurer la mise à l’abri des plus fragiles. Les horaires sont également étendus, lui permettant d’ouvrir ses portes de 8h à 13h30 et de 14h à 20h (sauf le jeudi, ouverture à 15h30). La Boussole est par ailleurs un Centre d’accueil de jour, ouvert toute l’année, ce qui permet aux Rueillois en difficulté de prendre un petit déjeuner, laver leur linge et éventuellement de déjeuner pour 1 €. Les personnes peuvent également se domicilier à la Boussole, nécessaire pour toute démarche administrative. Cette structure fonctionne entre autres grâce à une subvention de l’Etat.

Un accompagnement continu et sans relâche

A Rueil-Malmaison, le pôle solidarité de la Ville, mobilisé toute l’année, accroît sa vigilance sur la période hivernale. « Nous effectuons une veille quotidienne pour nous assurer que personne n’est délaissé, témoigne Odile Barry, directrice du pôle. Concrètement, comment cela se traduit-il ? « De la même façon qu’en période de canicule, les agents municipaux effectuent des appels téléphoniques quotidiens et des visites à domicile auprès des personnes âgées ; l’hiver, les agents et bénévoles des associations vont au-devant des personnes », explique-t-elle.

C’est pourquoi tout au long du « plan grand froid », la Boussole est ouverte les samedis et dimanches matin par les bénévoles de la Croix-Rouge. L’Ordre de Malte assure quant à elle les maraudes tous les jeudis soir. La ville de Rueil-Malmaison met alors à disposition de l’association un camion. En cas de déclenchement d’un niveau « plan grand froid » supérieur, le SAMU social tourne en journée lorsque le nombre de bénévoles le permet. Quel que soit l’interlocuteur sur le terrain, la Boussole et le CCAS sont les structures de référence et de lien.

Ne laisser personne sans interlocuteur

La gestion de l’action sociale de manière globale est une compétence du département des Hauts-de-Seine. Néanmoins, « le Maire, Patrick Ollier, s’attache à mettre le social au cœur de la Ville, constate Odile Barry. Les services municipaux et notamment le Centre Communal d’Action Social (CCAS) ont également un rôle de coordinateurs, de « chef d’orchestre », entre le réseau associatif et le département et la ville. L’objectif est d’éviter que les actions des uns ne se superposent aux actions des autres et que l’offre soit la plus complémentaire possible pour que personne ne soit sans interlocuteur.

Aussi, en complément des actions municipales, la préfecture des Hauts-de-Seine a réquisitionné le mois dernier le gymnase de la caserne Guynemer, située place des volontaires danois. Le bâtiment pourra en cas d'activation du niveau 1 du plan grand froid accueillir plusieurs dizaines de femmes seules et isolées. La Croix-Rouge départementale s’occupe de la gestion de la structure.

Merci aux associations Ordre de Malte, Croix-Rouge, Secours Catholique, Secours Populaire et Saint-Vincent de Paul, les Resto du cœur et tous les autres bénévoles pour leurs actions quotidiennes.

Si vous rencontrez des personnes en grande difficulté cet hiver, vous pouvez contacter le 0 820 092 500 ou le 115 (SAMU social). N’hésitez pas également à les orienter vers la Boussole, le CCAS ou la Maison de l’Autonomie.