Commémoration du 18 juin 1940 en direct sur Facebook
Du au

Cette cérémonie, se déroulera sur la place Besche, sera diffusée en direct sur notre page Facebook à partir de 18h30.
L'appel du 18 juin est un discours du général Charles de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 à la radio de Londres. De Gaulle déclara que la guerre n'était pas terminée ; il appela les Français à résister à l'Occupant allemand et à se regrouper autour de lui. Ce discours fut diffusé par la BBC.
Cette cérémonie, se déroulera sur la place Besche, sera diffusée en direct sur notre page Facebook à partir de 18h30.
Pour des raisons de sécurité, des restrictions de circulation seront mises en place :
> INTERDICTION DE CIRCULATION ET DE STATIONNEMENT PLACE BESCHE
Sur la voie de gauche dans le sens Rueil-Malmaison vers Suresnes et sur les trois voies de droite dans le sens Suresnes vers Rueil.
Boulevard Richelieu - partie comprise entre la place besche et le n°38 dans le sens Suresnes vers Rueil et sur la voie de gauche dans le sens Rueil vers Suresnes.
> INTERDICTION DE CIRCULATION - sauf pour les riverains
Avenue du 18 juin 1940 dans la partie comprise entre la rue Jean de la Fontaine et la place Besche.
> AUTORISATION DE CIRCULATION EN SENS INVERSE uniquement pour les autobus Place Besche, dans la partie comprise entre la rue Jean Bourguignon et le boulevard Richelieu. Boulevard Richelieu dans la partie comprise entre la place Besche et le n°38.
> INTERDICTION DE CIRCULATION ET DE STATIONNEMENT
Rue des Rosiers - entre les rues de la Procession et des Marguerites
Rues des Landes, des Talus, Buffon et de la Procession sauf aux véhicules des officiels, aux engins et véhicules des militaires et de la police, de secours et d'interventions, des services techniques.

L'appel du 18 Juin du général de Gaulle
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »